Maudit veto!

Bonjour beaux ours blancs perdus dans les banquises.

Qu’on se le dise !

Erdogan : Tête de Gland !

Netanyahou : Tête de ripou !

Enfin, après l’Anglaise Catherine Aston que l’on n’a jamais entendue, mais qui a été grassement rétribuée pour son inaction remarquée, la nouvelle représentante de l’Union européenne aux Affaires Etrangères, l’Italienne Frédérica Mogherini, de passage à Ramallah, a estimé qu'il fallait un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale et a dénoncé la colonisation israélienne, y voyant l’obstacle majeur au processus de paix sans cesse entravé. Dans sa réponse, le président palestinien Mahmoud Abbas a précisé qu’un calendrier pour la fin de l'occupation israélienne serait soumis au cours du mois de novembre au Conseil de Sécurité tout en envisageant qu’il puisse être tué dans l’œuf par un veto américain. Le veto américain, toujours lui ! S’il n’avait pas existé celui-là, il y a belle lurette que la question palestinienne aurait trouvé une réponse équitable pour les deux peuples fixés sur le même territoire : l’un, les Palestiniens (les Philistins de l’antiquité) depuis des temps immémoriaux, l’autre, les Israéliens, depuis un peu plus de 100 ans, en comptant les premières colonies sionistes. Et surtout qu’on ne remonte pas aux Hébreux, pour justifier la présence actuelle des Juifs en Palestine. Ce serait un affront à l’histoire. Les Hébreux chassés de ce territoire par les empereurs romains Titus et Hadrien se sont dispersés dans tout l’Empire, ont converti des peuples qui eurent des reines ou des rois juifs, dans le Maghreb et dans le Caucase, mais ils ne sont jamais revenus sur leur « Terre promise » avant l’avènement du sionisme. Les Palestiniens, eux, n’ont pas été chassés. Tour à tour, ils se sont convertis probablement au judaïsme quand les Israélites étaient les maîtres de leur pays, ensuite au paganisme romain, puis au christianisme de Constantinople et de Byzance, avant, pour une majorité d’entre eux, d’adopter l’Islam lorsque Arabes et Turcs prirent le contrôle de toute la région. Certains scientifiques sont même allés jusqu'à dire que c’étaient eux les plus authentiques descendant des Hébreux de l’antiquité, eux qui ne sont jamais partis et qui ont vu défiler « les torrents des conquêtes, les fleuves des religions » pour reprendre une expression de Kessel dans Les Cavaliers. Une analyse inverse a été faite avec les derniers sujets des royaumes musulmans d’Espagne. Après 7 siècles de présence sur ce territoire, ils avaient plus de 90% de sang espagnol dans leur veine : les premiers conquérants arabes, ayant débarqué sans femme, procréèrent de génération en génération avec des épouses ou concubines locales. Moralité : la « Reconquista » au 15ème siècle était plus une guerre entre Ibériques, c’est-à-dire une guerre de religion qu’une authentique reconquête. Idem pour le retour des Juifs en Palestine qui a été vécu par les Palestiniens, non pas comme un retour des Hébreux, mais comme une invasion à caractère religieux inconditionnellement soutenue par les États-Unis, figure de proue de l’Occident chrétien. C’est pourquoi j’admire les militants de l’OLP qui ont su rester laïcs dans un contexte si propice à la montée des intolérances religieuses qui font florès aujourd’hui entre le Tigre et l’Euphrate. Nom de Dieu que ces maudits Yankees cessent de s’opposer aux décisions dictées par la sagesse, même si elles défavorisent un peu Israël qui doit commencer par restituer toutes ses spoliations à leurs légitimes propriétaires.

VIVAAAAAAAAAAA !