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Bonjour belles paonnes et paons à belles queues…

Cela ne vous a sans doute pas échappé, j’aime les Russes. Je n’ai pas dit Poutine, j’ai bien dit les Russes. J’aime leur littérature magistrale, leurs auteurs si particuliers et inventifs, et leur langue surtout, une langue qui chante à l’oreille, que l’on peut reconnaître entre mille, qui n’a pas la raucité des langues germaniques, ni les sonorités affectées de l’anglais, ou les sons confus de l’américain. Elle chante cette langue, elle chante les froidures des longs hivers, les monotonies des steppes immenses, les appels lancinants des taïgas, les blizzards des toundras enneigées et les renaissances printanières. Elle chante à sa manière. Pas dans le style belcanto de l’Italien, également très agréable à entendre, ni avec le fier accent de l’espagnol qui sonne comme un poème de Fédérico Garcia Lorca à nos oreilles. Non, elle chante avec une douceur nostalgique qui vient de très loin, un peu comme si elle avait été conçue dans la souffrance et portait en elle les rêves d’un inaccessible bonheur. Mais si j’aime les Russes, c’est aussi parce que les Russes ont toujours aimé la France. Il faut savoir qu’en 1814, lorsqu’ils entrèrent à Paris pour l’occuper, leur tsar Alexandre 1er veilla à ce qu’aucune déprédation ne soit commise et pour leurs officiers, notre capitale fut, dit-on dans les chroniques, un vrai paradis. Ce couillon de Bonaparte était allé pourtant les emmerder avec sa grande Armée jusqu'à Moscou et avait semé la désolation dans leur pays. Ils auraient pu nous rendre la pareille. Eh bien non ! Ils ont su se montrer magnanimes. Jusqu’au 19ème siècle le Français était la langue préférée de l’élite. Je crois qu’elle jouit encore d’une bonne réputation même si l’anglais comme partout dans le monde a tendance à la supplanter. Donc, je le redis, j’aime les Russes. Maintenant à propos d’un type que je viens de rayer de mes amis, je ne sais pas comment il y était entré, et qui prétend que je ne connais rien à l’histoire de l’Ukraine, j’aimerais préciser que l’histoire est tout sauf une science exacte. Il suffit pour s’en rendre compte de lire les chroniques des croisades, vue du côté des chrétiens ou du côté des musulmans. De la synthèse des deux, on peut frôler l’objectivité sans être certain de l’avoir atteinte. Pour ce qui est de l’Ukraine, j’ai déjà, dans un de mes billets, parlé de Nestor Makhno, anarchiste, fondateur de l'Armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne, la Makhnovchtchina, qui battit les armées blanches, fut trahi par Lénine et termina sa vie en France où il mourut dans la misère. C’est évidemment l’un de mes héros, mais comme semble-t-il, je ne connais rien à l’histoire de l’Ukraine d’après ce monsieur Sidoren… je ne sais plus quoi, exclu de ce mur pour goujaterie prétentieuse, je vous en reparlerai bientôt car il mérite bien qu’on reparle de lui. Les personnages de cette qualité sont si rares. Vive aussi les révolutionnaires ukrainiens, évidemment. J’ai pas dit les fachos. J’ai bien dit les révolutionnaires comme l’était le grand Makhno.

Vive les peuples. A bat les dogmatismes en histoire comme en politique et en religion. VIVAAAAAA !!!

J'aime les RussesJ'aime les Russes
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