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Bon sang, quel dieu ont-ils dans la tête ces djihadistes qui tuent hommes, femmes et enfants ? Si c’est dieu qui leur inspire ces actes horribles, autant croire au diable qui n’a jamais fait montre d’une telle cruauté. Franchement je ne pense pas qu’ils soient les inspirés de dieu. Dieu n’est évidemment qu’un prétexte pour assouvir des haines innommables, des haines nées de frustrations dues à l’incapacité de s’affirmer dans ce monde moderne. Tout va vite, vite, très vite aujourd’hui. Pour rester dans la course il faut avoir la faculté de s’adapter, de se recycler, de s’affirmer. Je crois que c’est parmi les traînards du troupeau que les sectes islamiques recrutent leurs plus farouches adeptes.
Les chefs, eux, sont tout, sauf des ignares. Ils œuvrent pour des puissances maléfiques qui cherchent à imposer leurs lois ou leur mode de vie à l’espèce humaine. Ils œuvrent pour ceux qui les payent directement ou en sous-main et qui leur permettent d’assumer leur volonté de domination. Oui, un al Baghdadi ne manque pas d’intelligence et remplit à merveille - comme Ben Laden avant lui - son rôle d’agent déstabilisateur. Il sait parfaitement fabriquer des monstres comme ont su le faire les nazis ou le parti des « Jeunes-Turcs » auteur du génocide arménien.
Je crois, que ce qui est le plus difficile à admettre, pour nous les humains, c’est l’idée de disparaître et de ne laisser aucune trace qui attesterait de notre passage sur terre. Il en était déjà ainsi à l’aube de l’histoire. C’est pourquoi les chasseurs-cueilleurs du magdalénien, qui n’avaient pas le talent des grands peintres auteurs des fresques animalières ornant les grottes sacrées, y laissaient parfois l’empreinte de leurs mains. Certains parmi eux, ayant un ego plus fort que les autres, allaient même jusqu’à se couper un doigt, voire deux ou trois, pour bien se distinguer de leurs semblables. N’allez pas chercher une autre explication que celle-ci pour le Coulibaly N° 2 de Nice. S’étant fait voler la vedette par son homonyme à Paris, il a voulu crier à son tour : « 36-15 code j’existe ! ». Le Coulibaly N° 1, les frères Kouachi ou Mohamed Merah voulaient eux aussi qu’on ne les oublie pas. Ces délinquants largués du système ont cru qu’en mourant en martyrs, ils deviendraient des héros. Au regard de la postérité, cette mort, c’est leur signature et pour toute une jeunesse à la dérive, qui va d’échec en échec, un exemple à suivre si l’on en a l’audace. Les prêcheurs de haine sont là pour recruter et fanatiser tous ceux qui ne se sentent pas à la hauteur des défis de ce siècle et qui n’ayant pas le talent de peindre de sublimes bestiaires, préfèrent se mutiler les mains.