Nous vivons un paradoxe absolu. Chez nous les musulmans réclament plus de mosquées, et poussent des cris d’orfraie dès qu’on a la mauvaise idée de s’interroger sur leurs coutumes vestimentaires ou alimentaires et leurs conceptions des relations hommes-femmes qui ne sont pas forcément compatibles avec les nôtres. Au centre d’Antibes, une boucherie hallal arbore fièrement son enseigne : « L’aube de l’Islam ». L’aube de l’Islam, ça veut clairement dire que celui-ci est en train de se lever sur notre vielle terre gallo-romaine et qu’il va forcément tôt ou tard y briller de tous ses feux. Personne n’est venu le contraindre à s’appeler plus modestement « Boucherie musulmane » affichage nettement moins provocateur. Essayez seulement, n’essayez pas, osez ouvrir une boucherie en Algérie, ou dans n’importe quel pays mahométan, avec pour enseigne « L’aube du christianisme » et vous êtes lynché dans les minutes qui suivent. Si plus modestement vous vous contentez de nommer votre boutique « Boucherie chrétienne » vous n’échapperez pas non plus aux égorgeurs. Soyons clair, je l’ai déjà dit, mais je tiens à le repréciser pour éviter toute ambiguïté: je ne crois pas en dieu. Je ne suis pas théiste. Je crois à la terre et aux forces telluriques. Toutefois, quand, au nom d’un allah, apparemment différent du dieu des juifs et des chrétiens, on brûle des églises et on massacre des disciples du Christ au Moyen orient, et qu’ici même, en terre dite chrétienne, un jeune musulman manipulé projette de s’en prendre à deux de nos édifices religieux, je le dis ouvertement, une fureur meurtrière s’empare de moi. J’ai soudain envie de reprendre à mon compte la phrase célèbre de Paul Vaillant Couturier, un communiste qui fut jadis directeur de l’Humanité : « Pour un œil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule ».
Eh oui, je ne suis pas du genre à tendre l’autre joue si l’on me file une beigne. Je sais que ce n’est pas bien, que l’on ne peut incriminer tous les mahométans pour les atrocités que commettent les allumés de leur croyance, et qu’il est nécessaire, en cette période où les forces obscures de l’Islam voudraient nous entraîner dans une guerre de religion, de garder la tête froide. Nonobstant, il ne faut tout de même pas pousser grand-mère dans les orties et hurler à l’islamophobie pour un oui, pour un non. À force de subir des provocations à répétition ici et ailleurs, certains parmi nos concitoyens risquent d’en perdre la raison et de voter Marine Le Pen à la prochaine présidentielle. Alors là, terminé les « Aube de l’Islam » et les 200 mosquées de plus que réclame à cor et à cri le recteur Boubaker. L’exode sera d’un seul coup inversé et c’est d’Europe vers l’Afrique ou la Turquie que les bateaux chargés d’expulsés feront la navette. J’en serais naturellement le premier navré si cela devait advenir. Aujourd’hui, on célèbre le centenaire du génocide arménien: plus d’un million de chrétiens massacrés par des musulmans turcs.
Alors, s’il vous plait, imams de France, pensez-y et demandez à vos ouailles, qui chez nous se sentent mal aimés, d’avoir une petite pensée pour les victimes de ce premier holocauste qui en inspirera un autre encore plus monstrueux. Moi, en ce moment, j’ai peur, peur pour les chrétiens coptes d’Égypte héritiers directs de la civilisation pharaonique, peur pour les chrétiens d’Irak descendants des vieilles civilisations assyro-chaldéennes, peur pour les chrétiens de Syrie et de Jordanie qui parlent encore l’araméen antique, peur pour les chrétiens d’Éthiopie évangélisés depuis le 4ème siècle, peur enfin pour tous les chrétiens d’Afrique noire qui risquent désormais de tomber sous glaive de sectateurs musulmans. Déjà plus de la moitié des chrétiens du Moyen-Orient et d’Égypte ont fui vers l’Amérique et les fous d’Allah s’acharnent aujourd’hui sur les fabuleux vestiges laissés par leurs ancêtres qui croyaient à des dieux bien antérieurs aux nôtres. S’il vous plait, messieurs les élus pas de démagogie électorale et plus une seule mosquée financée par les ploutocraties wahhabites sur notre territoire tant que l’intégrisme ne sera pas extirpé de cette religion qui a un besoin urgent de se réformer si elle veut, comme elle l’affirme, vivre en fraternité avec tous les humains.