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S’il s’avère prouvé que Valls, quand il était ministre de l’intérieur, a refusé de recevoir la liste des djihadistes français présents en Syrie que lui proposait Damas, sous le prétexte qu’on ne communique pas avec le gouvernement de Bachar el Assad, c’est une faute très grave qu’il aurait commise, une négligence criminelle, presqu’une trahison. Tôt ou tard cela s’ébruitera et il ne faudra pas, alors, qu’il s’attende à trouver des alliés parmi la population. Il sera Impitoyablement rejeté mais comme le peuple a la mémoire courte, il pourra, tel le coucou des horloges suisses, réapparaitre avec un chant nouveau au moment propice, tel Fabius d’ailleurs, qui malgré toutes les casseroles qu’ils trimballaient quand il avait été le plus jeune premier ministre de France - Monsieur parapluie, le surnommait alors le Canard enchaîné - est aujourd’hui un médiocre ministre des affaires étrangères. Je ne parle même pas de Sarko qui risque d’être le candidat des Républicains à la prochaine présidentielle, alors qu’il devrait être jugé depuis longtemps pour toutes ses affaires scabreuses en suspens. Dans une médiocratie, il ne faut pas s’attendre à voir de grands hommes tomber du ciel. Les plus bavards, ceux qui parlent le plus fort, avec le plus de véhémence ou de tonitruance ont presque tous connu l’ostracisme public avant de réapparaître en catimini, quelques mois ou quelques années plus tard, presque blancs comme neige. Que ceux qui croient aux Le Pen déchantent. Le menhir breton est loin d’être d’un bleu, blanc, rouge immaculé. Capteur de l’héritage Lambert (les ciments Lafarge), ce chef de clan qui était d’origine modeste, grâce à une excellente gestion de sa bonne fortune, est devenu immensément riche et dispose de comptes bien remplis dans les meilleurs paradis fiscaux de la planète. Pour truander le fisc, il s’y connaît bien mieux que Cahuzac, son épigone en ce domaine. A sa mort, Marine, sa fille tant honnie, ou Marion, sa petite fille tant aimée, hériteront de cette fortune bien mal acquise. Mes amis, je comprends que certains d’entre vous, devant tant de déconvenues, puissent ressentir un sentiment de déréliction. Je les conjure de ne pas, faute de leader à la hauteur de la crise que nous traversons, se tourner vers dieu. Des milliers de musulmans, peut être des millions, las d’avoir été trahis par leurs prétendues élites et par les grandes puissances qui les manipulaient, ont commis cette redoutable erreur et aujourd’hui le chaos règne sur leurs terres et dans leurs cœurs. La solution ne peut être céleste et tôt ou tard, il faudra bien qu’on la fasse cette Révolution libertaire où il n’y aura ni dieu ni maitre pour la pervertir. Vivaaaa !.