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La COP 21, nous a pris pour des nuls
Incapables de faire le moindre calcul.
Si le CO2 met 100 ans pour se dissiper
Nous avons tous été odieusement trompés.
Et celui qu’on émet à partir de maintenant
S’ajoute à celui qu’on émettait bien avant.
La terre se réchauffe plus vite qu’on nous l’a dit,
Mais il fallait complaire aux princes d’Arabie, pardi !
Imaginez un peu un monde sans pétrole ?
Terminé les bakchichs, tari le noir pactole.
Tous nos gouvernements feraient triste figure
S’ils devaient brusquement se serrer la ceinture.
Les taxes que rapporte ce mortel carburant
Permettent d’afficher un luxe sidérant.
Voitures de fonction, palais, personnels à foison,
De quoi se croire roi, ou seigneur de naissance,
Et le temps d’un mandat, voire deux, de préférence
De profiter de tout bien plus que de raison.
Alors on tergiverse, on ment sur l’essentiel
Même si par endroit on ne voit plus le ciel.
A Téhéran où il n’y a pourtant aucune usine
C’est par les autos que le CO2 s’agglutine.
A Pékin l’air est devenu poison et les Chinois ont peur
Réveillez vous, bon dieu, dirigeants de malheur !
Le moteur à explosion doit aller à la casse
Si vous ne voulez pas que le monde trépasse.
La terre se réchauffe plus vite que l’ont prédit
Vos météorologues tant de fois contredits
Par la réalité qui dément leurs vaticinations
Et qui conduira l’homme vers son extinction.
Voilà pourquoi, chers amis, chaque jour je râle
Sur nos élus qui mériteraient de bonnes mandales
Assénées par de jeunes héros criant à l’unisson
Podémos, nous pouvons !
Vivaaaaaa !