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Les tenants de très gros capitaux
On inventé leur propre Loto.
Leur magot suit les cotations
Des monnaies en circulation
Il passe de L’euro, ou du rouble,
Au bath, au yuan, au dollar,
Sans un seul instant de retard,
En navigant dans les eaux troubles
Des grandes spéculations.
Ce fric pléthorique qui circule
Crée parfois une énorme bulle
Qui explose avec fracas,
Causant de cruels dégâts.
krach quand les bourses font crac
Le monde devient patraque
Et les malheurs s’amoncellent.
Krach quand les bourses font crac
S’affolent les abaques,
Se vident les escarcelles.
Dehors, messieurs les joueurs
Cause de tant de malheurs !
A mort le grand capital
Cynique, insatiable, et brutal !
Allons debout les terriens !
A perdre vous n’avez rien
Et tout à gagner, c’est certain !