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Ils n’ont toujours pas compris
Que Capri, c’est fini !
Capri pour les politiques
Ce sont les ors de la République.
Ils n’ont toujours pas compris
Que les lambris des palais, c’est fini
Et que des gens désormais conchient
Leurs récurrentes logomachies.
Ils s’échinent dans de vains discours
Vides comme le dernier Montebourg
Lequel, au mont Beuvray, copie Mitterrand,
Grimpant à Solutré avec ses courtisans.
Ils sont risibles comme le petit Macron
Qui, faute d’idées et cherchant du crédit,
Ajoute Jeanne d’Arc à son salmigondis
Faisant bouillir de rage Jean Marie Le Pen
Isolé chez les siens comme un trop vieux dolmen.
Marine et Marion qui aspirent au pouvoir
Usent pour atteindre enfin ce jour de gloire
De propos attisant les rancœurs et les haines
Qui passent maintenant pour de vieilles rengaines.
Et elles sont sans surprise chez les républicains
Ces allocutions qui, copiant les Américains,
Nous promettent toutes de saines alternances
Dont le but inavoué est de mettre la France
Aux normes désirées par la haute finance.
Quant aux socialistes, le pouvoir les a tués.
Partout où il va, Hollande se fait huer.
Ses partisans agacés par ses palinodies
Ne croient plus un seul mot de ce qu’il dit.
Beaucoup, désorientés, courent à hue et à dia
Ce qui fait, c’est certain, le bonheur des médias.
Et pourtant, aveugles et sourd aux remous
Qui agitent nos villes avec des NuitDebout,
Ces histrions obsédés par la présidentielle
Se perdent chaque jour dans d’insanes querelles.
Sans se faire à l’idée qu’ils ne sont plus audibles
Ils se refusent à voir que ce sont eux, les cibles.
Ils n’ont toujours pas compris
Que décidément, Capri, c’est fini.