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Les jeux sont faits !

Avez-vous remarqué que, dans l’affolement général des places boursières, c’est Londres qui s’en tire le mieux ? Lisez : « la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 7,92%. La tendance s'est confirmée en Europe : la Bourse de Paris a terminé à moins 8,04% vendredi soir. L'indice allemand du Dax a perdu 6,82%. Les plus grosses chutes sont enregistrées à Madrid et Milan, qui clôturent en baisse de 12,35% et 12,48%. Mais la bourse de Londres, elle, s’en tire avec une baisse de seulement 2,76% ».

Miracle ! Non, ne croyez pas au miracle. Les experts vont bien sûr nous expliquer que les marchés ayant anticipé un Brexit, sont parvenus à limiter la casse outre-manche. Cela ne me convainc pas ! La Banque d'Angleterre, que dis-je, toutes les banques de la City étaient prêtes à jongler avec cet évènement et, en douce, à remplir leurs coffres car dites-vous bien que, conformément au principe des vases communicants, quand ça baisse d’un côté, ça se remplit de l’autre. Ce brexit, selon moi, n’est qu’une manigance qui, in fine, ne portera pas chance à la Grande Bretagne. Comme je le laissais entendre dans mon petit poème d’hier :

Partout la finance s’excite,

Mais tranquillisez-vous

Elle fera de ce brexit

Un très beau coup…

Un très bon coup à court terme, selon sa déplorable habitude. Néanmoins, à long terme ce fracas politico-médiatico-économique risque de provoquer un séisme terriblement dommageable pour cette île qu’on désigne encore sous le vocable de Royaume-Uni, pour combien de temps ? On pressent clairement que l’Ecosse ayant voté pour le maintien dans l’Europe va derechef s’orienter vers un référendum en vue d’obtenir son indépendance. Et cette fois, rien, plus rien ne la retiendra à ce pays contre lequel elle s’est farouchement battue au 13 et 14ème siècle avant d’accepter sans enthousiasme sa domination. Et qui dit que l’Irlande du nord, qui, elle aussi, ne voulait pas rompre avec Bruxelles, ne sera pas tentée de se fédérer à l’Irlande du Sud, un de ses solides piliers ? La victoire des partisans du brexit n’est, à mon sens, qu’une victoire à la Pyrrhus et celle qu’on a toujours appelé la Grande Bretagne risque de se muer d’ici peu en Petite Angleterre. Vous me direz que les liens qui l’attachent à ses anciennes colonies, l’empêcheront de sombrer. Certes, mais elle sera sacrément affaiblie. Maintenant les jeux sont faits. Rien ne va plus ! Noir, impair, et manque ! Ce sont les banques qui encaissent.

Les jeux sont faits !Les jeux sont faits !
Les jeux sont faits !Les jeux sont faits !Les jeux sont faits !
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