Eveil parisien

Paris s’éveille sans les charivaris

Des goélands, des tourterelles

Sans la cloche de la chapelle

Qui apaisent cette hystérie.

Notre dame de la Garoupe

Parait donner le tempo

A ces turbulents oiseaux

Qui aiment chahuter en groupe.

Ce matin il vient de l’intérieur

Ce léger son d’airain

Qui sonne dans le lointain

Les sept coups de sept heures.

Il vient, oui, de l’intérieur de moi

Pour me faire oublier qu’à Paris

Nous n’avons pas ces hourvaris

De volatiles en émoi,

Ni la brise qui vient de la mer

Ni le bruissement de la houle,

Mais de ma fenêtre sur cour

J’entends un pigeon qui roucoule.

Peu après lui répond sa comparse.

Une envie de nature me prend

Et je vais d’un pas nonchalant

Me balader au Champ de mars.

Vivaaaa !