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« Il fanfaronne » 

Hier Sarko passait dans l’émission politique de la 2. C’est fou cette pusillanimité des journalistes qui le taclent un peu sans le tacler vraiment et font très vite machine arrière si le monsieur se cabre. Pas un n’a fait référence à ses conférences à prix d’or au Qatar, et Pujadas a reculé de cent pas quand ayant formulé une allusion très claire sur la mort suspecte de Kadhafi, l’autre en le fusillant du regard, d’une voix comminatoire, lui a rétorqué : « comment, David Pujadas, vous m’accusez d’avoir fait assassiné Kadhafi ? ». L’animateur s’est bien gardé d’insister. L’affaire Bygmalion, il n’y est pour rien et aucune preuve ne lui a été mise sous le nez, aucun contradicteur ne fut assez déterminé à lui prouver qu’il mentait. L’affaire Bettencourt zappée, pas un mot. Moi quand je l’entends pérorer ce triste sire, comment dire, je me révulse. Il n’a rien d’un pacificateur. Même s’il ose prétendre, avec des trémolos dans la voix, qu’il a la passion de la France et parle au nom de tous les Français, c’est un cliveur, un chef de bande. Quelques expressions reviennent en permanence dans ses démonstrations : coercition, réduction, punition etc. Pas une seule fois il n’a prononcé les mots partage ou éducation. C’est clair, ils ne font pas partie de ses préoccupations. L’autre jour, Marine Le Pen, sur TF1 paraissait presque fréquentable, je dis bien presque, comparée à cet énergumène qui, contrairement à ce qu’il affirme, se fiche pas mal de nous, et n’est intéressé que par deux choses : le pouvoir et l’argent du pouvoir. Si par malheur mes concitoyens – certains en sont capables – le portent à l’Elysée, vous verrez, il rejoindra aussi sec, comme la première fois, son pote Bolloré peut être dans un lieu plus discret que sur son yacht ou au Fouquet’s pour lui dire avec une vulgarité qui lui est coutumière en privé : « T’as vu Vincent, une fois encore je le leur ai mis bien profond ».

La campagne ne fait que commencer. On n’a pas fini d’en écouter des logorrhées d’ambitieux qui chercheront à se faire passer pour des sauveurs, s’affirmeront préoccupés par notre devenir mais seront uniquement soucieux, en vérité, d’accéder au trône élyséen de notre république monarchique qui donne à nos présidents plus de pouvoir qu’à un roi. De tous ces prétendants il faudra choisir non pas le meilleur, hélas, mais le moins mauvais. C’est sûr qu’une bonne révolution nous permettrait d’envoyer tout ce « beau monde » à la lanterne et de procéder à l’instauration d’une démocratie nouvelle libérée des vices, des tares et des fanfarons de celle-ci. Vivaaaaa !

« Il fanfaronne » « Il fanfaronne » « Il fanfaronne » 
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