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 Le salon des fêtards romantiques.

Comme d’habitude le Salon de Brison fut l’occasion de grandes retrouvailles avec les conteurs, les peintres, les bardes savoyards et toutes les charmantes fourmis, discrètes et industrieuses, qui assurent avec leurs époux les fonctions bénévoles mais essentielles de cette manifestation. L’an dernier, pour des raisons de santé je n’étais pas venu et, à la place que j’occupe d’ordinaire, l’ami Patrick, l’homme aux semelles de troubadour, avait fait mettre une photo de votre serviteur. Naturellement les gens s’attardaient devant elle. C’est tout juste s’ils ne faisaient pas un signe de croix. Certains allèrent même demander à Patrick si j’étais vraiment mort. Tranquillisez-vous amis leur ai-je dis hier à l’ouverture du salon, je suis vivant ! ça les a fait sourire.

On s’est bien amusé. A midi, on a fait ripaille, et, à la fin de la journée, quand le public s’en est allé, j’ai rejoins comme à l’accoutumée les bénévoles qui débarrassaient la salle et j’ai pris le grand balai qui m’attendait dans la remise pour nettoyer le parquet. Balayeur, c’était le métier de mon père, une occasion pour moi de l’honorer. Ensuite on s’est tous retrouvé dans un coin autour d’une longue table pour terminer les restes du déjeuner. Notre Président, François Guerraz a pris sa guitare et chanté des œuvres de sa composition, Patrick l’a suivi et sa voix de rocker nous a donner envie de danser. Sa sœur a pris le relais qu’elle a ensuite passé à un poète spécialiste des plantes sauvages et de leurs vertus médicinales. Avec de belles ritournelles issues de son inspiration, il nous a hissé sur les pentes arborées et odorantes de notre Savoie. La fête s’est terminée très tard avec de chaleureuses embrassades. A l’an prochain Lucette, Rémy, Paul, Annie, Gérard, Jocelyne, Patrick, la Camillette, et tous les autres dont je ne peux, faute de place, mentionner les noms, mais que je remercie du fond du cœur. Quant à notre François qui préside avec un sens de l’éthique aristotélicien notre aréopage, je lui adresse un fraternel salut. Les Villard font naturellement partie de ce précieux bénévolat mais je ne les cite pas encore car je reste jusqu’au 8 avec eux, histoire de nous remémorer les plus précieux moments de notre amitié : notre enfance. A l’époque, les voitures étaient rarissimes, les paysans labouraient à la charrue, on buvait l’eau de nos torrents, on se déplaçait à pied ou à bicyclette et le CO2 ne polluait pas encore l’air de notre vallée. Vivaaaaa !

 Le salon des fêtards romantiques. Le salon des fêtards romantiques. Le salon des fêtards romantiques.
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