La plupart des partis à l’image des tiques
Se gorgent du sang de notre république.
Depuis des décennies ils se sont amassés
Sur tout le corps de notre nation harassée
Qui n’est pas parvenue à s’en débarrasser.
Des tiques bleues ont pris la droite de l’échine
Des roses sur la gauche se sont bien placées.
Restait à occuper les cuisses et la poitrine
Où des noirs et des rouges se sont entassées.
Mais le sang s’est tari et donc les plus voraces
Cherchent à s’emparer de toutes les meilleures places.
Elles se trouvent une idole pour lancer les assauts
Visent toute la bête de la croupe aux naseaux.
Et puis un jour viendra où le pays exsangue
S’abattra lourdement comme un taureau vaincu
Par ces insectes vils, tous fourchus de la langue
Gonflés à en mourir du sang qu’ils auront bu.
JB.