Bonjour, non pas chers électrices et électeurs, moi je n’ai rien à vous promettre ou à vous vendre, mais bien bonjour amies et amis d’ici, de là-bas ou d’ailleurs.
Ouf ! Qu’il est bon de prendre du recul, de ne plus se laisser hypnotiser par la télévision et entrainer dans des débats politiques qui peuvent nous tendre, voire nous rendre agressifs. Ici je vis comme un volatile en me souciant uniquement de ma nourriture et en me laissant distraire par les paysages qui changent au gré des variations climatiques. Eh puis j’écris. Après ce poème, allez au boulot, le Berto ! Avanti ! Adelante !
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Pas de partage ce matin.
Retour au biotope ignorant les diatribes
Qui divisent le monde des parlementaires.
Retour vers cette faune qui voisine la mer
Et vit près des remparts du village d’Antibes.
Les mouettes endormies vont bientôt ricaner
Et dans leurs nids somnolent encore les tourterelles
Tout en guettant la porte où, à l’heure habituelle,
J’apparaitrai pour prendre mon petit déjeuner.
C’est à ce moment là qu’elles viendront se poser
Sur la table en teck trônant dans ma courette
Entouré de feuillage ruisselant de rosée
Et de rosiers portant tous des noms de poètes.
Lorsque par mes tartines elles seront alléchées
L’église de la Garoupe sonnera huit coups lents.
Les mouettes en lançant des cris assourdissants
Iront alors en bande, au ras des flots, pêcher.
Non ! La pluie et le vent ont changé le programme.
La mer ne transmet plus son berçant vague à l’âme.
De ma fenêtre j’entends que gonfle sa colère
Pas question de sortir, moi aussi je me terre
Mais ne me prive pas, dommage pour mes copines,
De mon café bien chaud et de mes deux tartines.
VIVAAAA !