Allez oublions la politique. Evadons-nous ! Vivaaa !
Vieux fils de mes montagnes
Enfant de Chambéry j’ai aimé nos vieux monts
Le Nivolet massif comme le cul d’un galion
Avec sa croix dressée tel un mat d’artimon
Près d’un Peney lascif arborant son sein rond.
En face le Granier et sa grande fracture,
A gauche le Revard et sa douce courbure,
Tout en bas le lac du Bourget et Aix les bains
Que semblait protéger une dent de félin.
Eh, oui, la dent du chat n’a rien d’une dent de lait.
Elle est plus acérée que celle du Corbeley
Qui cache des sabots de Vénus dans ses ravines.
Entre ces deux crocs, la chaine de l’Epine,
Par une piste sarde tombée aux oubliettes,
Nous menait dans un rêve jusqu’au lac d’Aiguebelette.
JB