L’arrivée pédante de Jean Luc Mélenchon hier à l’assemblée m’a inspiré ce sonnet. Il va me valoir des approbations et bien sûr des colères et des répliques acerbes mais mon but à moi n’est pas d’être consensuel. Salut et fraternité à toutes et à tous
J’aime dans la France insoumise, la cordialité
D’un François Ruffin que je sais très sincère
Mais hais le culte de la personnalité
Voué à Mélenchon qui joue les « Dieu le père ».
J’aime la France insoumise mais pas le pathos
De son leader, un vieux routier parlementaire
Qui, avec Nuit Debout et bien sûr Podémos,
A su profiter de la vague libertaire.
Ce tribun de talent a oublié, peut être,
Le slogan fondateur qui dit « Ni Dieu, ni maître ».
Tous les vrais anarchistes sont contre le pouvoir.
Je pense à Nestor Makhno qui m’a tant séduit
En refusant toujours les honneurs et la gloire.
Il en est loin celui qui plastronne aujourd’hui
JB