Ci-joint une petite réflexion en vers que m'ont inspiré ces élections auxquelles, je le regrette, bien peu de citoyens ont participé. On ne peut légitimement s'insurger si l'on n'a pas le sentiment d'avoir été trahi. je sais bien que certains considèrent en soi les élections comme une trahison. Je leur dis, c'est mettre la charrue avant les bœufs. Pour se sentir trahi par quelqu'un il faut d'abord avoir cru en lui, même fort peu, afin de pouvoir ensuite le combattre en toute clarté intellectuelle. Je suis contre toute forme de dogme et partir du principe "qu'élire c'est trahir" est, à mon sens, une aberration qui s'en approche.
Vanité, vanité…
Hollande a tué le PS
Bon sang, quelle prouesse !
Et il en est tout content
Ciel, que c’est désolant !
Pourtant cet avenant édile
Etait loin d’être un imbécile.
C’est une fois élu Président
Qu’il est devenu affligeant.
Le pouvoir est une toxine
Qui selon Maître Bakounine
Contamine tous les individus
Même les plus dotés de vertus.
On a vu disjoncter Sarkozy,
Fillon, Valls et compagnie.
On a vu dans ces élections
Se gonfler Jean-Luc Mélenchon.
Le syndrome de la grenouille
Et de ses grosses tambouilles
Pour du bœuf surpasser le poids
Bien que fatal, fait loi.
Que penser du jeune Macron ?
Echappera-t-il à la règle ?
Ne se prendra-t-il pas pour un aigle
Comme avant lui, Napoléon ???
Si j’en crois Pierre Joseph Proudhon
Le moindre privilège corrompt
Et d’être un chef suprême attise
Les vanités et les convoitises.
Une seule solution… Viva la libertad !