En hommage à Liu Xiaobo prix Nobel Chinois, nié par les autorités dictatoriales de son pays et enterré dans l’anonymat absolu après huit années de détention sévères dans des conditions sordides d’hygiène ; En hommage à tous les opprimés du Golfe et en particulier aux Yéménites, sauvagement bombardés par une coalition américano-saoudienne ; en hommage aux femmes musulmanes asservies par des rites d’un autre âge, en hommage à tous les peuples assujettis du Moyen Orient qui luttent pour reconquérir ou défendre leur liberté ; en hommage enfin au peuple Kurde tyrannisé par le dictateur Erdogan en Turquie et qui se bat par ailleurs vaillamment contre les tueurs de Daech en Syrie et en Irak.
Liberté, j’oublie ton nom…
Comment quand on se dit pays des libertés
Etre ami avec les tyrans d’Arabie Saoudite
Du Qatar ou de Chine, sans perdre sa fierté
Et sans rougir de honte ? Oui, dites-le moi, vite !
L’argent ? Le business ? Et la loi des marchés ?
Est-ce bien cela qui endort vos consciences ?
Et qui vous fait bafouer l’idéal d’une France
Qui ne vient plus plaider, seulement démarcher.
Vingt rafales par ci, dix hélicos par là
Adieu chère liberté, ils ont mis le holà
A ce bel idéal dont tu étais la félibre
Toi, ma chère République qui te proclamait libre
Et sur qui aujourd’hui la morale n’a plus prise.
Quand donc reviendra-t-il le beau temps des cerises ?
JB
Vivaaaaaa !