Sonnet Hellénique.
Aube fugitive…
L’aube, ici, à Poros, ne va pas s’éterniser.
Dans quelques minutes à peine, il va apparaître
Ce soleil sans pitié pour le pauvre être
Qui devant son écran cherche à poétiser
Sur les rumeurs de paix dans la brise matinale
Avant que les rayons ne viennent brûler ses rêves.
Hélas les moustiques qui harcèlent sans trêve
Ses chevilles mettent son inspiration à mal.
Il aimerait bien ce rhapsode amateur
Faire chanter Poros à la manière d’Homère,
Mais le temps est compté. Déjà ce n’est plus l’heure.
L’aurore aux doigts de rose était trop éphémère
Et les démangeaisons source de distractions.
Maintenant son écran s’aveugle sous les rayons…
JB