Ce matin en préparant mon café j’ouvre la radio et d’un coup je me sens accablé par les nouvelles du jour. Un raciste fonce avec sa voiture sur des manifestants à Charlottesville, des morts au Kenya, le fanfaron Trump qui joue les gros bras pour tenter d’impressionner le psychopathe obèse de Pyongyang sous fond de pugilat nucléaire, des œufs au fipronil qui contamine notre Europe mercantile et puis, et puis…
Sonnet Parisien.
Décevant retour…
Quinze jours sans télé, sans journaux, sans paroles
Et d’un coup, comment dire, c’est l’assommoir !
Des abrutis ont choisi Naymar comme idole
Et font le pied de grue pour l’apercevoir.
Un maire Pyrénéen vient d’interdire à l’ours
De divaguer sur les terres de son village,
Sous prétexte qu’il crée aux bergers des dommages
Que pourtant l’Etat évalue et rembourse.
Les bergers ont déjà massacré l’ursidé
Au long museau des Pyrénées, et leur idée
Est de faire de même avec l’ours slovène
Implanté depuis peu et qui, lui, se promène
Sans savoir que ces tueurs follement excités
N’ont que mépris pour la biodiversité.
JB