Hier pour fuir les multitudes touristiques qui désertant les pays musulmans par trouille ont envahi la Grèce nous avons été rechercher un peu de calme à Egine. Le calme nous l'avons trouvé épicé de senteurs pas forcement alléchantes.
Sonnet Hellénique
Hier, le bac nous a déposés à Egine
Vieille rivale d’Athènes dans les temps héroïques.
Aujourd’hui on va sur cette île voisine
Pour fuir les multitudes de la cité antique.
La mer y est d’un bleu apaisant et limpide
Et les plages de sable, douces pour les pieds.
Hélas les pinèdes d’immondices souillés,
Loin d’embaumer les lieux, ont des senteurs putrides.
La moindre ombre est devenue une aire avenante
Pour ces chiens que les maîtres sortent pour leurs besoins
Ou des fêtards surpris par une envie pressante.
Il était temps pour nous de prendre notre bain
Derrière un muret à l’ombre d’un palmier
Entouré de canettes et de suspect papiers.
JB