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Sonnet de ma fenêtre.

 

 

 

L’automne cette fois arrive, on le sent,

Pas de bleu ce matin dans le ciel antibois

Mais de noirs cumulus et un frisquet norois.

Les volatiles pleurent ce soleil absent.

 

Leurs piaillements sont tristes comme ce mauvais temps

Qui ôte sa couleur à tous les éléments

La mer houleuse est grise, le vert des arbres est terne,

Les venelles somnolent et leurs fleurs sont en berne.

 

Dans deux jours nous partons mais sitôt de retour

A Paris, j’irai voir les ruches du Luxembourg

Et bien sûr les grands arbres et les dernières fleurs

 

De ce jardin public qui réjouit mon cœur

Quand, dans le tohu-bohu des urbaines folies,

Me gagne la déprime ou la mélancolie.

 

JB

L’approche du retourL’approche du retour
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