Ce sonnet risque de me valoir des critiques ou des inimitiés. Mais que voulez-vous, je n’ai pas le culte de la personnalité et si j’aime les idées progressistes, je n’aime pas forcément ceux qui les véhiculent. L’histoire nous a déjà prouvé que même chez ceux qui s’affirment révolutionnaires il y a des tyrans qui sommeillent. Vivaaaa !
Taisez vous Mélenchon !
J’ai des réserves en moi. Il faut que je les dise.
Si j’aime les idées de la France insoumise,
Mélenchon, lui, m’irrite. Je ne m’en cache pas.
Il lance ses formules comme on lance des appâts.
On le sent très hargneux, en colère toujours.
Bien que brillant tribun, il manque de modestie.
On voudrait de Marchais qu’il ait copié l’humour
La faconde rieuse, les vives réparties,
Qui éveillaient chez les gens bien des sympathies.
Même s’ils n’adhéraient pas aux idées du parti,
Les Français attendaient ses saillies impromptues.
« Taisez-vous Mélenchon ! Cessez ce carnaval
Et ne me fauchez pas mon coup d’état social ! »
Eh, oui, je crois l’entendre, cette voix qui s’est tue.
JB