Voici le sonnet que m’inspire la rentrée politique. Il pleut sur Paris mais mon cœur lui ne pleure pas, il grogne. Ciel, que j’étais bien à l’ombre de mon micocoulier antibois, loin des vaine clameurs, des « y a qu’a », « des faut que » et bien sûr des faux culs. Vivaaaa !
Ils sont de retour
C’est la rentrée politique, les bla-bla ont repris
D’incurables phraseurs veulent réinventer la droite
Les macroniens, eux, en pique-niquant, ont appris
Ou tenter d’apprendre quelques formules adroites
Pour éviter les couacs au sein de l’hémicycle.
A ceux qui ne savent pas au juste quoi défendre
Mieux vaut leur a-t-on dit imiter les bernicles
Qui ferment leurs coquilles quand on veut les surprendre.
Chez les mélenchoniens c’est la guerre à outrance
Pour l’ex sénateur transformé en trublion
C’est ni-ni ! C’est non-non ! C’est la rue nom de nom !
Les socialistes agonisent et le FN panse
Le K.O en public infligé à Marine
Par le jeune blanc bec qui règne sur la France.
JB