En écrivant ce sonnet, j’ai pensé à quelques chefs d’Etats qui jouent en ce monde les empêcheurs de tourner en rond. A vous de mettre des visages
Bestiaire.
Que ne sommes nous une fleur au doux dictame
Qui attend l’abeille pour lui ouvrir son âme ?
Le grand problème de l’homme est sa sexualité.
Elle suscite chez lui de l’animalité.
La testostérone grève sa lucidité.
Tel un cerf, il donne de la corne et brahme
Pour régner sur la harde et plaire à ces dames
Qui ont tant d’influence dans nos sociétés.
Dans le mot andouiller, il y a le mot andouille.
Les grands mâles régnants sont souvent des fripouilles
Aveuglés par le pouvoir et très durs d’oreille.
Les femmes se méfient de tous ces manitous
Qui voulant trop leur plaire suscitent leur dégout.
Prenez garde bourdons, aux reines des abeilles.
JB