Le tueur et le néant…

Voici un sonnet inspiré par le drame de Marseille. Je le dis haut et fort. Il y en marre. Nous ne sommes pas un troupeau de brebis expiatoires pour zélotes détraqués qui se projettent dans un monde irréel faute de pouvoir affronter le vrai et qui puisent dans la haine des jouissances morbides. A bas les croyances assassines ! Vive la vie, vive l’amour, vive la fraternité, nom de dieu !

L’homme aux yeux vides tenait dans sa main un poignard.

Son cerveau en proie à une haine indicible

Faisait tourner en boucle deux mots « Allah Akbar » !

Et l’enjoignait de trouver au plus vite une cible.

Qui frapper dans cette foule de mécréants

Détestés du prophète, et de tant de fidèles

Qui connaissent par cœur les versets du Coran

Promettant aux martyrs de grands plaisirs charnels ?

Ces deux là, sans niqab, je les saigne pour toi.

Allah Akbar ! Et d’une ! A l’autre maintenant !

Tuez-moi, askaris, oui, je meurs dans la joie.

J’ai obéi au prophète. Où suis-je ? Dans le noir !

Où sont donc mes houris, imams charlatans

Qui m’avez fait tueur avec vos faux espoirs ?

JB