Trop c’est trop. C'est vrai qu’il y a trop d'hommes violents, lourdingues et violeurs. Mais je revendique le droit d’aimer la beauté d’une robe de femme qui flotte sous le vent…
Une robe sous le vent
Je l’avoue humblement, je suis un fichu porc.
Faites donc des selfies quand parfois je m’attarde
Sur vos jambes qui me frôlent souvent par mégarde
Et me font regretter mon âge de senior.
Je les lorgne en en cachette vos démarches exquises.
Un journal me protège de vos regards vengeurs.
Au printemps quand vos robes flottent dans la brise
Les rondeurs qu’elles suggèrent font battre mon vieux cœur.
Ne peut-on en ces jours d’interdits être esthète
Et aimer apprécier les beautés de vos corps
Admirer l’élégance de vos silhouettes
Sans risquer de soudain passer pour un butor
aux yeux de celles qui, pour des bravos publics,
Ne verront en moi qu’un vieux pervers lubrique.
JB