Bon, le sonnet qui suit est pour rappeler qu’il faut savoir raison garder. Il me semble que dans ma jeunesse il m’est parfois arrivé de m’extasier à haute voix sur « un joli petit cul » sans avoir le sentiment de commettre un affront. Je me souviens d’un « bel culetto » qu’un groupe de jeunes Italiens avait lancé avec admiration au passage de ma fille à Rome. Dois-je avouer que j’en ai été flatté et que ma benjamine n’en n’a pas pris ombrage. La femme et l’homme n’ont ils pas été conçus pour se plaire ? Alors moi je crie « Halte au feu » ! Que les violeurs et les vrais harceleurs soient dénoncés oui, mais de grâce ne sombrons pas dans un féminisme dogmatique qui nous empêcherait de nous extasier devant la beauté de nos chères compagnes
Les folliculaires
Tels des charognards ils fouillent les voiries
En quête de scandales chargés de pestilence
Pour appâter tous ceux dont la gloutonnerie
S’attise dès qu’ils hument de fétides essences.
Les harceleurs aujourd’hui sont très recherchés
Les goinfres s’en repaissent, il faut les dénicher
Même si les poubelles ont déjà tout craché
D’autres se cachent ailleurs, allons fouillez, bêchez
Ne laissez nulle place où le bec ne passe.
Et s’il n’y en a plus, il faut en inventer
Jusqu’à ce que la curée d’elle même se tasse.
Il est bon que les femmes qui ont été abusées
Puissent à leurs violeurs des procès intenter
Mais gare aux campagnes caractérisées.
JB