Je ne me fais pas trop d’illusion et pourtant j’aimerais tant que la France, elle, ne lâche pas les Kurdes. Hélas à Davos, uniquement soucieux d’appâter les investisseurs, Macron s’est d’abord exprimé dans la langue, non pas de Shakespeare, mais de Wall-Street pour bien montrer à qui il faisait allégeance. Quand il est revenu au français, Il a parlé de la nécessité d’une régulation mondiale en matière d'écologie, de santé, d'éducation pour prévenir les résurgences des nationalismes. Il aurait pu alors faire allusion à la Turquie. Mais non ! C’est un grand marché la Turquie et donc des contrats en perspective.
Alors, les Kurdes démerdez-vous, vous n’êtres pas dans le champ de vision de notre jeune président si bien élevé par ses maîtres. J’ai honte !
Le faquin présomptueux.
Ne rien faire ou ne rien dire serait absurde
Ne suivons pas les Russes ou les Américains
Qui sont en train de trahir les peshmergas kurdes
Au profit d’Erdogan, cet infâme faquin.
Comment peut-on absoudre de ces ignominies
Un tyran qui remplit ses geôles d’opposants
Et inspire aux Turcs par ses mythomanies
Des rêves de grandeurs, des projets conquérants?
Chez ce peuple qui garde de l’empire osmanli
Des souvenirs glorieux et des mélancolies,
Celui qui les attise ne le fait pas pour rire.
On peut se demander de qui donc il s’inspire
Quand, tel un chien féroce, il fonce sur un os.
Sans se soucier des « Grands » réunis à Davos.
JB