Bon, aujourd’hui j’ai Brassens qui m’inspire et c’est avec sa chanson dans la tête que j’ai écrit ce pastiche en pensant à tous ces présidents ou chefs d’Etat qui nous saoulent de leurs foucades ou nous infligent leurs écœurantes vanités. Le chef de file de ces détestables ludions est bien sûr l’ineffable Trump qui tient le haut de l’affiche.
Les souffleurs de vent
Trumpettes de la renommée
Vous êtes bien mal « embushées ».
Quand vous jouez du Obama
C’est pour apaiser les traumas.
Vous en avez fait des tonnes
En sonnant pour les deux Clinton
Mais vous gardez le sens des rites
Qui vous est inspiré par Wall-Street.
Trumpettes de la renommée
Si parfois vous vous trumpez
Et faites une fausse note
Qui dans le monde dénote,
Vous la noyez en claironnant
Des couplets très entrainants
Qui font oublier les boulettes
D’un chef presqu’analphabète.
Lorsque celui-ci s’égare
En tenant des propos bizarres
Vous lui redonnez le la
Pour, bien sûr, adoucir le climat.
Avec lui c’est très difficile
Et vous passez de hue à dia.
Mais étant toujours très habiles
Vous agissez avec maestria.
Oui, malgré sa grande gueule,
Ce ludion ne peut agir seul.
Et comme les autres présidents,
Il obéit aux souffleurs de vent.
JB