Je n’aime pas le nationalisme. J’aime les peuples et leurs cultures mais me méfie des patries. Au regard de l’histoire on a je crois toutes les raisons de se montrer circonspect.
Bon vent …
Les mots qui sonnent mal en littérature
Sont d’abord tous les mots qui se terminent en « isme ».
Ils sifflent tels des cobras cabrés pour la morsure
Et parmi eux le pire s’appelle « nationalisme ».
Sous ce vocable il cache un affligeant projet
Qui pousse ses partisans à un repli sectaire
Sur leur propre culture et sur leur propre terre,
Et au lieu de l’accueil, à choisir le rejet.
Derrière des drapeaux, sur les champs de bataille,
Tant de tueries eurent lieu pour cette déraison.
Ne serait-il pas temps d’abattre ces murailles
Qui bloquant nos cerveaux, réduisent notre vision ?
La Corse veut nous quitter eh bien qu’elle parte,
Et ne nous inflige plus de nouveaux Bonaparte.
Vivaaaa !