Douces dames et charmants damoiseaux voici aujourd’hui ce que l’actualité m’inspire. Elle me rend coléreux, cette actualité mais, de grâce, ne prenez pas ombrage de cette mauvaise humeur. Ce n’est pas elle que je souhaite partager avec vous mais mon indignation et ma révolte
Pourquoi, pourquoi ??
Souvent je me demande pourquoi nous acceptons
De voter pour des gens qui ne sont que lampistes
D’un système aux mains d’insatiables gloutons
Composés de marchands, de banquiers, de cambistes.
Ils palabrent entre eux dans nos deux hémicycles
Nous font croire qu’ils sont des porteurs d’idéaux
Se chamaillent, ricanent, se lancent des bernicles
On croirait des enfants jouant sous un préau.
Quelques uns, ils sont rares, prennent à cœur leur mission
Appuient où ça fait mal, se montrent intrépides,
Dénoncent les magouilles et les malversations
Hélas, quand ils parlent les tribunes sont vides.
Messieurs les députés ne voulant pas entendre
Ces voix qui risqueraient de troubler leur conscience
Préfèrent s’esquiver et en douce se rendre
Au restaurant du coin pour se remplir la panse.
Centre, gauche, droite, ça ne veut plus rien dire
Quand ce n’est plus l’Etat qui tire les ficelles
Mais tous ceux qui ont les clefs de la tirelire.
En Europe ils se sont installés à Bruxelles.
Privatisations, concurrence, je déteste ces mots
Désormais à la mode qui poussent nos gouvernants
A laisser nos entreprises aller à vau-l'eau
Pour après, sous nos yeux, les mettre à l'encan.
Oui pourquoi, pourquoi ne nous révoltons nous pas ?
Sommes nous déjà comme des fauves en cage
Condamnés à tourner jusqu'à notre trépas
Le long de nos barreaux en macérant nos rages ?
Vivaaaaaa la revolucion Vivaaaaa !
JB