Il a gagné le tricheur turc qui abuse son peuple et il n’y a pas de pluie, aujourd’hui pour rafraichir ma tristesse. Voici les quatrains que m’inspire la puante victoire de cet Erdogan de malheur.
Comme le scorpion, mon frère.
La copie de grand Turc a gagné, c’est inique !
Ce tyran qui rêve de devenir Sultan
Et qui se voit déjà l’égal de Soliman
Ne sera jamais nommé « le magnifique ».
L’histoire ne galvaude pas ses qualificatifs
Le copieur malgré son insatiable appétit
Devra se contenter d’un fâcheux substantif
Et sera appelé Erdogan le Petit.
Où sont donc les grandeurs de cet être exécrable
Qui remplit ses prisons de Kurdes et d’opposants
Flatte les pires instincts des foules influençables
Et se voit déjà en commandeur des croyants ?
Revient Nazim Hikmet, ô poète adulé,
Dire aux Turcs que ce fourbe vient de manipuler
Qu’il est comme un scorpion aux pensées malfaisantes
Et qu’il peut les plonger dans une nuit d’épouvante.
JB
Il a plu en moi une pluie d'été qui n'a pu rafraîchir ma tristesse…
Comme le scorpion, mon frère,
Tu es comme le scorpion
Dans une nuit d’épouvante.
Nazim Hikmet