Ce matin, comme le faisait la grande Morane, j’ai écouté les suites pour violoncelle de Bach. J’ai toujours préféré la première qui à l’approche de sa chute, par une envolée sonore, fait monter très haut notre exaltation. Alors en lisant ce poème, écoutez là… Vivaaa !
La suite numéro un pour violoncelle de Bach
Me transporte très loin des ennuis du présent
Des pollutions urbaines, de ses brumes opaques,
Des écrans de Smartphones envoutant les passants.
Ces gens qui n’osent plus voir la réalité
Font comme les autruches se cachant sous leur aile
Pour éteindre leur peur. Mais cette cécité
Peut se soigner par un remède universel.
Eteignons nos écrans, prenons nos écouteurs.
Laissons nous happer par les sons du violoncelle
Qui nous emmène avec la suite en sol majeur
Sur des routes menant vers de charmants villages,
Des rivières aux eaux claires et des prés pleins de fleurs
Où insectes et oiseaux font de joyeux tapages.
Parons ce monde laid de sons plus enchanteurs
Que les clameurs des villes et les bruits de moteurs.
JB