Pardonnez-moi une fois de plus de tourner en rond comme le ballon de la demi-finale, pas tout à fait en rond, plutôt en ovale ce qui ne me fait pas forcement aller dans le sens souhaité par le plus grand nombre. Décidément je suis un radoteur.
On a battu les Belges avec un ballon rond.
Mais en économie l’Inde est passée devant
La France, qui se retrouve au sixième rang.
C’est pourtant dans ce jeu qu’il faudrait être bon.
Hélas, chez nous, on aime surtout la parade
Et quand les caisses du pays sont vides, on brade.
Tout en France est à vendre, usines, et vignobles
Y compris les domaines produisant les crus nobles,
Des terres céréalières, voire de très vieux hameaux.
Moi la France que j’aime hélas ne gagne pas.
Inexorablement elle s’en va à vau l’eau
Et l’équipe qui joue la mène à son trépas.
Alors la marseillaise, non, très peu pour moi.
Nos footballeurs ne sont que de la poudre aux yeux
Ils nous font oublier un monde aux abois
Victimes de voraces qui veulent tout pour eux.
Je chanterai bien sûr le chant des partisans
Quand surgiront de l’ombre des foules en souffrance
Pour chasser de ce monde les êtres malfaisants
Qui règnent sur les banques et la haute finance.
C’est vrai que je radote. Réjouissez-vous, Français
Et donnez libre cours à ces folles glorioles.
Elles vous font oublier que les vrais jeux sont faits
Et que nos grands croupiers sont de sacrés marioles.
JB