Oui, parfaitement, mes amis, chez nous, dans mon bureau j’ai été attaqué pas deux ou trois guêpes qui m’ont inspiré ce sonnet.
Hécatombe de guêpes.
Le moineau n’est pas revenu mais des guêpes
Ont pris la place vide et viennent m’agresser
Muni d’une tapette j’essaie de les chasser
Et quand j’en coince une, je la transforme en crêpe.
Son cadavre aplati tombe sur ma moquette
Furieux, je le contemple et me frotte un doigt car
Ce minuscule insecte, cette maudite bête
Juste avant de mourir y a planté son dard.
Aux armes citoyens, ses copines sont là
Venues d’on ne sait où ; elles attaquent en nombre
Tapons ! tapons! Surtout ne nous arrêtons pas
Elles me piquent à la nuque et maintenant au bras
Mes étagères s’écroulent, et soudain je m’effondre
Au milieu d’un chaos, victorieux du combat.
Vivaaaa !