La mer en colère a chahuté mes rêves et ce matin très tôt je suis allé la prendre en photo
Le vent fait vibrer les volets, la mer gronde.
Elle entre dans mes rêves, les berce de ses fureurs,
Glisse dans mon subconscient des visions vagabondes
Qui s’ouvrent vers le grand large et des cieux prometteurs.
Partir, oui partir pour conquérir le monde.
Partir comme un forban sur un rafiot branlant
Et s’embusquer dans le détroit de la sonde
Afin de pirater les galions des marchands.
Au réveil je m’en vais rejoindre les remparts
Agressés par l’écume des vagues impétueuses
Dont le soleil irise les reflets blafards.
Pas de bain ce matin, dans cette mer tueuse.
Elle noierait sans regret le fidèle nageur
Qui pour la contempler a pris de la hauteur.
JB