Aujourd’hui je n’ai pas l’esprit à la contemplation, mais plutôt à la raillerie. Alors mes sœurs brocardons, brocardons mes frères. Faute de guérir la douleur, ça la soulage. Vivaaa !
Les tompeurs sont légion chez les politiques
Mais le pire de tous est celui qui disait
Moi je vais transformer ce milieu imparfait
Et redynamiser la vieille république.
Or, ce jeune ambitieux qui avait soif de pouvoir
Trouvait les métaphores qui incitent au rêve.
Chez bien des gens blasés ne sachant plus qui croire
Il fit naître l’idée qu’il était LA relève.
Ils y ont cru un peu, certains avec réserve.
Ils en avaient assez de ces fieffés barbons
Agrippés à leur siège du palais Bourbon
N’ayant aucun recours, seulement de la verve.
On voulait que ça bouge et le jeune Macron
Nous promit de remettre le système en marche
En cela il tranchait sur tous les patriarches
Qui depuis tant d’années n’avaient rien fait de bon.
Nous croulions sous les dettes et ça n’a pas changé,
Néanmoins pour les riches il fut très généreux,
Peut-être dans l’espoir qu’ils se sentent obligés,
Créent des emplois nouveaux, se montrent vertueux.
Venant de chez Rothschild, il devait bien savoir
Que l’on n’amadoue pas les maîtres de la triche,
Que le ruissellement n’est qu’un spécieux miroir
Comme celui des alouettes que le chasseur aguiche.
Depuis qu’il est élu et que les jeux sont faits
Comme si le croupier lâchait « rien ne va plus ! »
Les mises ont cessé et on attend l’arrêt
Du quinquennat pour voir tout ce qu'on a perdu.
JB