L’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans les locaux du consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul, m’a inspiré ses vers.
Laissons l’insoumis à ses récriminations
Contre les grands médias, la justice et Macron.
Ouvrons grand nos fenêtres et dehors regardons
Des faits beaucoup plus graves requièrent notre attention.
Quelle est donc l’importance de ces petits barouds
Comparés aux horreurs qui se commettent ailleurs
Dans ma ligne de mire j’ai placé les Saoud
Ces sectaires cyniques, hypocrites et menteurs.
L’islam qu’ils professent et partout se propage
Grâce aux pétrodollars qui payent les mosquées
A déjà dans le monde fait tant d’affreux ravages
Sans que cette famille n’ait été impliquée.
Elle se permet tout ne craint pas d’encourir
Une condamnation de la part des puissants.
Elle s’infiltre en Europe, s’ingénie à pourrir
Les agglomérations peuplées de musulmans.
Au Yémen elle s’acharne sur des gens qu’elle affame
Pour les contraindre à accepter sa mainmise,
Elle peut tout se permettre face à la couardise
De nos gouvernements eux aussi sous l’emprise
De ces pétrodollars bons pour l’économie.
Récemment les Saoud dans un consulat
Firent décapiter un de leurs ennemis
pour mettre sans retard sa tête sur un plat.
C’est par jet privé que les tueurs, de Turquie,
Ont livré ce trophée qui avait été requis.
C’était celui d’un journaliste saoudien
Ce crâne que fixait un prince vaurien.
On eût pu espérer une riposte imminente
La fureur indignée de nos démocraties.
Eh bien non mes amis. Leurs pâles arguties
Confirmaient à quel point elles étaient dépendantes
Des investissements de ce clan rétrograde
Qui aurait dû, croyez-moi, en prendre pour son grade.
Mais les valeurs actuelles relèvent de la finance
Qui aveugle les hommes et tue leur conscience.
Nos chefs d’Etat n’ont plus la liberté d’agir
Dans l’intérêt de tous ; ils pensent à leurs créances
Les migrants que les Saoud refusent d’accueillir
Ne menacent en rien notre indépendance,
Ces crésus en revanche qui achètent nos biens
Et qui n’ont dans la bouche que ce mot : « combien ? »
Eux, certes, nous phagocytent d’un vorace appétit
Et mériteraient bien, qu’ensemble, on les châtie.
Oui mais voilà nous leur fournissons des armes
Qui font marcher des usines et leurs ouvriers
Même si au Yémen elles font du vacarme,
Mieux vaut jouer les sourds que de se récrier
Dans ce marché de dupes c’est nous les bernés.
Nous aidons ces sectaires dont les prédicateurs
S’infiltrent dans nos pays pour les gangrener
D’islamiques, servant d’agents provocateurs.
Ça ne va pas durer, ils connaitront la frousse.
Quand sonnera l’heure des énergies douces
Le sable balayera leurs tours proches des nues
Et ils retourneront tous d’où ils sont venus.
VIVAAAAA
JB
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