Renata est partie travailler. Je suis donc seul avec Paco, mon petit fils
Matin réveil à Toulouse…
Le vent qui a soufflé en bourrasque à Toulouse,
A dépouillé les arbres de leur toison dorée
Et fait tourbillonner les feuilles sur les pelouses
Comme des papillons bruissants et mordorés.
Mon petit-fils, Paco, un colosse gamin
A voulu ce matin préparer des muffins
A son petit déjeuner pour apaiser sa faim,
Une faim d’enfant ogre qui adore manger.
Comme il semblait connaître la recette par cœur
Je pris donc mes distances pour n’être pas dérangé
Et pendant qu’il était plongé dans son labeur
Je buvais mon café à l’écart du danger.
Mais voilà, alors que j’écoutais France inter
La pâte des muffins se retrouva par terre
Et le « Papy !» que lança le pâtissier en herbe
Loin de m’enchanter me rendit fort acerbe.
Cette blanche mélasse répandue sur le sol
Qui collait sur l’éponge ou sur la serpillère
Valait-elle vraiment que je pique une colère
Où qu’avec le gourmand Paco, j’en rigole.
Oui, on s’est bien marré mon petit fils et moi
En lavant le carrelage et tout le saint-frusquin.
Et faute de muffin le gourmand à eu droit
A un bol de lait chaud et une tranche de pain.
VIVAAAA !
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