Loin de la politique, loin des agitations humaines, proche de la mer, des oiseaux et du vent.
Sonnet de ma fenêtre
Le vent cette nuit a soufflé en bourrasque.
Depuis une petite heure, il s’est replié
Laissant en paix les branches du micocoulier
Et le palmier secoué par son humeur fantasque.
Mais la mer indocile qui n’en fait qu’à sa guise
Continue de gronder sous un ciel ombrageux
Où de noirs cumulus chassent le gris laiteux
Des nuées matinales envahies par surprise.
On se prend à rêver d’une belle éclaircie
Qui viendrait délaver ce ciel très obscurci.
C’est le vent de retour qui soudain nous l’amène.
Il ouvre dans le ciel quelques taches sereines
D’un bleu trop pâlichon qui flaire la foirade,
Mais les oiseaux y croient et leurs font une aubade…
Hé ! hé ! il semblerait que mouettes, tourterelles et le pinson soient plus perspicaces que moi. La cloche de la Garoupe a sonné à l’instant…
VIVAAA !
La pub qui s'inscrit dans mes textes est récente. Elle se fait contre ma volonté sans qu'on m'ait demandé mon avis. Ne la lisez surtout pas. C'est une intrusion.