Sonnet de ma fenêtre
Suite du sonnet d’hier
…Puis le vent s’est levé dans la nuit, un vent d’est
Qui, soufflant par à-coup, a réveillé la mer.
Elle s’était assoupie pour une longue sieste
Je l’entends ce matin ruminer de colère.
Le ciel n’est plus bleu mais par un trille enjoué
Le pinson m’a salué de son micocoulier
Aux branches moins agitées que celles du palmier
Pareil à un plumeau violemment secoué.
Mouettes et tourterelles comme hier restent coites
Je n’entends que les vagues qui heurtent les remparts
Et des voix de passants dans nos ruelles étroites.
Un nuage fuligineux sous mes yeux se prépare
A déverser sa pluie sans doute peu propice
Pour les fragiles fleurs de mes volubilis.
JB
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