De la considération à gagner…
Je maudis les casseurs de banlieue qui s’immiscent dans les manifs pour piller ou saccager nos villes. Je maudis les pendards qui décrédibilisent la colère des peuples par des actions d’une violence scandaleuse mais cela ne me fera pas rejeter pour autant le mouvement dans son ensemble. Je crois que notre peuple aspire à plus de justice et de démocratie. Lire le poème après cette maudite pub
A vot bon cœur…
A vot bon cœur m’sieur l’Président !
A vot bon cœur m’sieurs les ministres !...
Non ! Nous ne sommes pas des mendiants
Ni des quémandeurs, ni des cuistres.
Non, nous n’attendons pas l’aumône
Trois euros par ci, deux par là.
Il y a parmi nous des béjaunes,
Des casseurs, en veux-tu en voilà,
Des fachos, et toute une faune
De paumés disant n’importe quoi
Et hurlant à en être aphone
Leur misère ou leur désarroi.
Mais il y a des gens sincères
Qui ne veulent pas du chaos
Et sont contre ce monde austère
Où tout se décide d’en haut.
Il y a ces femmes et ces hommes
Qui se gèlent autour des ronds-points.
Pour eux tous, les référendums
Répondraient mieux à leurs besoins
Que les diktats technocratiques
D’un roi qu’on élit président
Et qui détient durant cinq ans
Un pouvoir quasi monarchique.
C’est ce système qui est en cause
C’est lui surtout qui est dénié
Par ceux qui ont à perdre peu de chose
Et de la considération à gagner.
VIVAAAA !
La pub qui s'inscrit dans les textes est récente. Elle se fait contre ma volonté sans qu'on m'ait demandé mon avis. Ne la lisez surtout pas. C'est une intrusion.