Poème de la Saint Sylvestre
Il pleut sur Munich mais mon cœur est étanche
Marienplatz s’anime même sous le crachin
Le beffroi du Rathaus perce les nuées blanches
Que contemple pensive mon ange gardien.
Hier, dans la soirée, ce tardif palais gothique
Commencé sous Ludwig premier, roi de Bavière
Se détachait, puissant, dans la faible lumière :
Rêve concrétisé d’un monarque atypique.
On ne s’oppose pas à ce que le roi veut.
Il a fallu raser presque trente maisons
Pour pouvoir ériger ce bâtiment somptueux
Célèbre dans le monde pour son carillon.
Sa construction dura plus de quarante-deux ans
Mais aujourd’hui des multitudes disparates,
En quête de surprises et d’émerveillement,
Sous leurs parapluies guettent l’éveil des automates.
Dès que le mécanisme enclenche la sonnerie
Chevaliers, baladins commencent le spectacle.
Des interjections fusent de la foule ahurie,
Comme si elle assistait à un réel miracle.
Cet ébahissement m’envoie des aiguillons
Qui chatouillent ma peau, agissent sur mon cœur
Me voici attendri par tous les spectateurs
Dans le moment magique qu’offre ce carillon
Une jeune Brestoise rencontrée dans l’avion,
Et venue à Munich fêter le nouvel an,
A vécu comme nous cette étrange émotion
Qui nous fit oublier ce sombre mauvais temps
JB
Que cette année vous comble gentes dames et gentils damoiseaux.
VIVAAA
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