Hier j’ai publié sur mon blog et sur Facebook un poème de l’ami Jean Claude Perpère qui décrivait avec son talent coutumier, un Ardélion intrigant et un Myrmidon vaniteux, l’un toujours prêt à faire une courbette et l’autre à ce rengorger tel un nabot vantard. Ces deux êtres dans la nuit ont fait grésiller mes synapses et ce matin…
Jupiter vaincu
On les croyait issus tous deux de l’ancien temps
On se disait qu’aujourd’hui il n’en existait plus,
Que l’ultime Myrmidon que l’on ait entendu
Fut dit par Cyrano, dans l’œuvre d’Edmond Rostand.
Eh bien non mes amis, ils existent toujours
Ces Ardélions si prompts à la duplicité
Dont l’échine bien souple et la voix de velours
Leur permettent de bons postes malgré leur nullité.
Et quant aux Myrmidons « trop courts pour être altiers »
Nous en avons eu deux de suite à l’Elysée
Qui malgré leur manque patent de sublimité
Ont eu des « lèches-culs » qui les ont courtisés.
Aujourd’hui qui a-t-on au sommet de l’Etat ?
Un beau parleur habile dans les orales joutes
Entourés d’Ardélions plus novices que bêtas
Qui loin de l’épauler précipitent sa déroute.
Mais lui n’est pas du tout un obtus Myrmidon
Il s’est cru invincible une fois au pouvoir,
S’est vu en Jupiter plutôt qu’en Céladon.
Le galant aurait plu, Zeus, lui, le fera choir.
L’Olympe et ses dieux ne sont plus à la mode.
Notre Saint Valentin elle n’est pas périmée
Céladon pour séduire use d’une autre méthode
Ne dit pas : « aimez moi », mais « je vais vous aimer ».
Vivaaaa !
JB
La pub qui s'inscrit dans les textes est récente. Elle se fait contre ma volonté sans qu'on m'ait demandé mon avis. Ne la lisez surtout pas. C'est une intrusion.