Coucou le revoici le poète Ariégeois au sortir d’une grippe sévère qu’il combattit, je vous le donne en mille, par du vin chaud à la cannelle. Ne vous méprenez pas. L’aède occitan est sobre comme l’ours de ses montagnes mais aussi gourmand que lui et à l’instar du plantigrade qui ne résisté pas à une coulée de miel, lui ne résiste pas à un bon verre de vin rouge, surtout si c’est un grand cru. Néanmoins, il aime aussi, comme votre serviteur, les vins du Languedoc fruités et puissants qu’il consomme, cela va de soi, avec modération sinon ce « vin te fa venir las bavarilhas »
In vino…( Après l'intrusion non désirée)
Le Pouilly, le Pommard
Le Romanée-Conti,
Ce sont là des nectars
Pour palais de nantis.
Ces crus de grands vignobles
Ainsi que Clos Vougeot
Sont opulents et nobles
A l’instar des Bordeaux
Avec ses Haut-Brion
Ses Pétrus et Latour
Gloires de la nation.
Il est d’autres velours
En nos belles régions
Et qui ont l’élégance
D’égayer les papilles
Et flatter l’appétence
Pour des prix de broutilles
De becs-fins plus modestes
Et de gourmands goulus.
Ce sont vins du Sud-Est,
Languedoc, Roussillon
Généreux et charnus
Comme dodus croupions.
Rendons aussi hommage
Aux crus sans prétention
Mais bien sûr sans trucage.
Si meilleur est Margaux
Sur le veau aux morilles,
Ne crions pas haro
Sur le vin de Varilhes
Ou ginglet de Montmartre !
A les trop tutoyer
Certes ils vous détartrent
Gencives et gosier.
Mais ces âpres piquettes,
Venues de fond des âges
Sans brillante étiquette,
Sont l’un des héritages
De nos humbles aïeux,
Manants durs à l’ouvrage
Ou pauvres serfs besogneux.
Ces médiocres terroirs
Qui pissent un jus rugueux
Nous disent la mémoire
De leur labeur de gueux.
Jean Claude Perpère
Viva!
La pub qui s'inscrit dans les textes est récente. Elle se fait contre ma volonté sans qu'on m'ait demandé mon avis. Ne la lisez surtout pas. C'est une intrusion.