Sonnet du départ
L’aurore s’est levée, là-bas sur la Rochelle.
C’est le jour du départ. Nous rentrons sur Paris
A la morte saison, l’île devient très belle
Quand elle est esseulée, que les flux sont taris.
Ici il faut venir hors des rushs touristiques.
Les venelles des bourgades y ont leurs volets clos
Et les pistes cyclables sont toutes désertiques.
Ne restent que des îliens et quelques matelots.
A La Flotte ou à Saint Martin on se promène
Dans un silence serein qu’effleure l’océan.
Ars la discrète élève son clocher intrigant
Que l’on peut contempler du phare des baleines,
Près de la vieille tour dont le charme insulaire
Accueille au chant des vagues le promeneur solitaire.
JB
VIVA
La pub qui s'inscrit dans les textes est récente. Elle se fait contre ma volonté sans qu'on m'ait demandé mon avis. Ne la lisez surtout pas. C'est une intrusion.