Ecrit dans le TGV qui rentrait sur Paris
Le train a parcouru une France radieuse
Sous un soleil du soir qui dorait la campagne
Mais les gens que j’ai vus avaient la mine anxieuse
Et ne croyaient pas vivre en pays de cocagne.
Beaucoup, parmi ceux avec qui j’ai discuté
Durant notre escapade, là-bas, sur l’île de Ré
Se sont montrés féroces envers les députés,
Qui, à les en croire, les avaient exaspérés.
Les sénateurs aussi provoquaient leur colère:
Des tartuffes adipeux, des menteurs rebutants
Trop grassement payés souvent à ne rien faire.
Wouah ! C’était le taxi, la curiste, le vendeur,
Qui me parlaient ainsi de nos représentants.
Et celui qui passait le plus mauvais quart d’heure
C’était devinez qui ? Macron, le Président.
A son nom, presque tous prenaient le mors aux dents.
Bon dieu ! J’étais venu chercher un peu de paix
Au sortir de l’hiver sur cette île assoupie
Hélas, ici aussi, en ouvrant leurs clapets
Des citoyens amers exprimaient leur dépit.
Comment s’est-il donc pu que ce rejet advînt
Que tant de Français blâment aujourd’hui le système
Qui depuis si longtemps a géré leur destin ?
Il me bouscule un peu ce rejet, mais je l’aime !
Vivaaa la revolucion! Viva la libertad ! Et vive la sociale !
JB
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