C’est la dernière fois que je vous parle d’euphorbe mais que voulez-vous, cette plante m’inspire car comme le dit si bien l’adage « Qui vole un œuf, vole un bœuf » et pensant au minable venu de nuit amputer ma jardinière, j’ai, par corrélation, songé à tous ces maîtres d’industrie souvent pingres avec leurs salariés, qui lésinent sur tout, trouvent des combines pour échapper aux taxes, profitent à fond de l’Etat, mais le volent en ne payant pas d’impôt. S’ils se sont apparemment fendus pour sauver Notre Dame, la collecte pour « Sauvons la planète » n’a pas eu droit à leur prétendue générosité. Pas un seul euro, RIEN ! Ça a donné ces quelques quatrains.
Les vole-petit et les vole-très-grand
On m’avait dérobé une euphorbe assez belle
J’en ai remis une autre qui est plus belle encore
Les voleurs de jardin derrière leurs jumelles
Vont avoir bien du mal car je suis très retors.
Tout autour du cactus, je vais fixer des pierres
Qui empêcheront leurs bêches de le déraciner
J’ai du mal à admettre qu’il existe sur terre
De si piètres humains partout disséminés
Qui cherchent, telles des tiques, à vivre à nos dépens.
Il y a les vole-petit et les vole-très-grand,
Les nuisibles mineurs et les larrons puissants
Qui font main basse sur tout et croulent sous l’argent.
Plus d’un milliard ont versé pour sauver Notre Dame
Des possédants qui ont des prétentions d’esthètes.
Par ces dons ils se sont payés une réclame
Mais n’ont rien déboursé pour sauver la planète.
Pourtant ils ne sont pas exempts de suspicions
Dans les actions qui causent son réchauffement.
Rien ne les sauvera, malgré leurs donations.
Et si l’enfer existe, le diable les y attend.
JB