Quand la radio m’inspire…
Constat réaliste
Quand je prépare mon café j’écoute la radio
Et parfois l’actualité m’inspire de doux sonnets
Si elle n’est pas gaie elle fait naître, a contrario,
Au plus profond de moi des vers bien tristounets.
Pour être bien vu sur Facebook un constat s’impose,
Mieux vaut ne pas parler de sujets contrariants
Qui nous impliquent tous dans les fléaux ambiants
Mais se montrer rieur et voir la vie en rose.
C’est rarement le cas des radios matinales
Qui annoncent très peu de joyeuses nouvelles
Alors, la détresse humaine dans mon encéphale
Fabrique des vers sombres et des quatrains rebelles.
J’aurais très peu de « like », je le sais, mais qu’importe
Je n’écris pas pour plaire mais pour m’exprimer
Et quand je suis outré, il faut que cela sorte
C’est ainsi que je peux, moi même, m’estimer.
J’ai encore des soleils dans mon vieux cœur maussade
Des aurores homériques, des soirs pleins de splendeurs
Des rêves fantastiques, et de belles aubades
Qui capteront les « like » de quelques amateurs.
Mais depuis ma jeunesse j’ai tant appris du monde
Et ne peux occulter ce qui se passe ailleurs,
Ni nos ambigüités et nos peurs infécondes
Qui sont, n’en doutons pas, des sources de malheur.
Il se peut que les nouvelles soient meilleures demain,
Que la radio enfin enchante mon humeur
Et souffle à mes pensées quelques joyeux quatrains
Qui me vaudront les « cœurs » de fidèles lecteurs…
A demain donc. JB
Vivaaaa !